80% des actes médicaux pratiqués aujourd’hui pourraient se faire à distance.
→ Il n’est pas question cependant que l’offre de soins virtuels remplace l’offre existante. Il s’agirait davantage de services additionnels.
L’univers virtuel semble plus efficace dans certaines situations : des maladies mentales ou des affections dont on a dû mal à parler.
→L’avatar permet d’aborder les sujets avec pudeur et le patient peut ainsi exprimer d’autres choses dans le monde virtuel.
→La collaboration médecin/patient en est transformée, lève des tabous et permet un meilleur diagnostic.
Le métavers faciliterait les rencontres et les interactions.
→Il offre notamment des espaces de formations et d’échange entre pairs : professionnels de santé, patients.
→Il permet également d’envisager une politique de prévention plus impactante vis-à-vis des jeunes très habitués à ces univers virtuels.
Si ces nouvelles propositions nous semblent appartenir encore au registre de la fiction, sachez que la première cité de soins virtuels a été présentée à Dubaï en janvier dernier et qu’un 1er hôpital ainsi que quelques laboratoires pharmaceutiques y sont déjà implantés.
Sur le plan juridique, deux options sont en cours d’évaluation concernant ces futures pratiques : soit la création d’un nouveau droit, soit la prolongation de l’état de droit existant dans le monde réel applicable au monde virtuel.
Autant de questions débattues la semaine dernière lors l’Université de la santé
avec le Dr Michael J. Kaldasch aimedis.io, Professor Shafi Ahmed Médecin chef Medical Realities, Maud Lambert Avocate et Christophe Jauquet Expert en santé, auteur de l’ouvrage « Healthusiasm »
En tant que coach et experte en recrutement, je m’interroge sur les attendus que ce monde virtuel engendrera notamment en termes de soft skills.
Comment renforcer notre humanité, susciter la confiance, cultiver courage et engagement dans ces nouveaux univers relationnels ?
Et vous qu’est-ce que tout ceci vous inspire ?