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06 Mar« Qu’est-ce qu’une DTx (ou thérapie numérique) ? » Anne Mascarelli


➡️ Si la question est excitante, la réponse est aujourd’hui complexe voire décevante. 
Mathieu Grajoszex président du Digital Medical Hub, n’hésite pas à parler d’un terme « fourre-tout », sans consensus international, ni même européen, dans sa désignation. 
 
▶️ L’enjeu est pourtant capital : une terminologie claire permettrait le remboursement de ces solutions et une place reconnue dans le système de santé.

Paradoxalement, une définition officielle existe, celle de la DTx Alliance : Les thérapies numériques offrent des interventions médicales directement aux patients à l’aide de logiciels fondés sur des preuves et évalués cliniquement pour traiter, gérer et prévenir un large éventail de maladies et de troubles. Mais elle exclue des solutions qui ne passent pas par des essais cliniquesrandomisés. Quid des propositions qui démontrent un réel bénéfice sur la qualité de vie des patients mais ne passent pas par ces circuits de validation ? 
 
De multiples initiatives sont en cours pour tenter de clarifier la situation comme par exemple aux USA avec une tentative de dénomination de sous-catégories au fil des innovations du secteur… mais si celles-ci sont signifiantes d’un point de vue industriel, marketing, elles ne le sont pas forcément du point de vue thérapeutique.
 
La solution d’un label semble également faire consensus mais se heurte à de fortes disparités dans les parcours et les cultures sanitaires des différents pays européens…

🟢 Alors comment avancer ? Etienne Lepoutre DG de Bliss DTx et Maryne Cotty-Eslous co-fondatrice et PDG de Lucine ont rappelé, lors de la journée « DTx France 2022 » organisée par TechToMed, l’objectif principal : permettre aux patients d’accéder au plus vite à ces innovations. Les premiers remboursements seraient perçus comme un gage de confiance nécessaire pour les prescripteurs comme pour les bénéficiaires… et j’ajouterai également pour les recrutements. Ces considérations rendent compte d’une urgence que le cadre législatif en cours d’élaboration devraient prendre en considération.

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06 Mar« Levées de fonds en santé : investissements conscients ou bulle spéculative ? » Anne Mascarelli


Telle est la question posée au sujet du seuil atteint récemment par les levées de fonds en Europe dans la santé digitale (4 milliards d’euros).

Yahel Halamish, Armelle Graciet, Catherine Boule, Pascal Lardier et Daniel Szeftel ont répondu à cette question cruciale pour l’avenir du secteur lors du dernier grand débat de l’ Université de la e-santé

📌Constat : cette croissance est une tendance de fond, portée par la crise sanitaire qui a permis une acculturation générale de la population et l’atteinte d’un bon niveau de confiance de la part des patients.

📌Tendances :
La téléconsultation, l’imagerie médicale, l’ophtalmologie et plus récemment les maladies mentales apparaissent comme des domaines de prédilection.
L’analyse de la donnée dans un but de personnalisation du soin ou de digitalisation du traitement est également très dynamique mais cette tendance va se stabiliser dans un futur proche.

📌Conseils des investisseurs à destination des porteurs de projets :
– Bien travailler la finalité médicale du projet même si le projet n’a pas encore été validé en tant que Dispositif Médical,
– Travailler sur une road-map claire,
– Afficher une ambition internationale.

En tant que recruteuse, je ne peux que me réjouir de ces conseils qui constituent également d’excellents arguments pour attirer les talents !

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06 Mar« Métavers : rêve ou cauchemar pour les acteurs de santé ? » Anne Mascarelli


80% des actes médicaux pratiqués aujourd’hui pourraient se faire à distance.

→ Il n’est pas question cependant que l’offre de soins virtuels remplace l’offre existante. Il s’agirait davantage de services additionnels.

L’univers virtuel semble plus efficace dans certaines situations : des maladies mentales ou  des affections dont on a dû mal à parler.
→L’avatar permet d’aborder les sujets avec pudeur et le patient peut ainsi exprimer d’autres choses dans le monde virtuel.
→La collaboration médecin/patient en est transformée, lève des tabous et permet un meilleur diagnostic.

Le métavers faciliterait les rencontres et les interactions.
→Il offre notamment des espaces de formations et d’échange entre pairs : professionnels de santé, patients.
→Il permet également d’envisager une politique de prévention plus impactante vis-à-vis des jeunes très habitués à ces univers virtuels.

Si ces nouvelles propositions nous semblent appartenir encore au registre de la fiction, sachez que la première cité de soins virtuels a été présentée à Dubaï en janvier dernier et qu’un 1er hôpital ainsi que quelques laboratoires pharmaceutiques y sont déjà implantés.

Sur le plan juridique, deux options sont en cours d’évaluation concernant ces futures pratiques : soit la création d’un nouveau droit, soit la prolongation de l’état de droit existant dans le monde réel applicable au monde virtuel.

Autant de questions débattues  la semaine dernière lors l’Université de la santé
avec  le Dr Michael J. Kaldasch aimedis.io, Professor Shafi Ahmed Médecin chef Medical Realities, Maud Lambert Avocate et Christophe Jauquet Expert en santé, auteur de l’ouvrage « Healthusiasm »

En tant que coach et experte en recrutement, je m’interroge sur les attendus que ce monde virtuel engendrera notamment en termes de soft skills.
Comment renforcer notre humanité, susciter la confiance, cultiver courage et engagement dans ces nouveaux univers relationnels ?

Et vous qu’est-ce que tout ceci vous inspire ?

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06 Mar« L’E-santé peut-elle être écologique ? » Anne Mascarelli


De quoi s’agit-il précisément ? Comment peut-on décarboner la santé ?

Voilà l’un des premiers thèmes abordés lors du cycle des conférences de Université de la e-santé cette année à laquelle j’ai participé et représenté HTI – Healthcare & Technology International
Je vous restitue et résume les pistes développées par les intervenants.

➣Selon une étude du Shift Project, 8% des émissions de gaz à effet de serre en France seraient générés par le secteur de la santé. C’est plus que l’aviation civile, et ce chiffre évolue de 6% par an. Il y a donc urgence… mais quels sont les leviers pour agir ?

▪︎ Favoriser l’économie circulaire, en recyclant par exemple le matériel informatique comme le propose Yannick Le Port (Olinn IT)
▪︎ Instaurer des mesures et plaider pour une utilisation du numérique raisonnée comme le suggère Nathalie Baudinière (Agence Numérique de Santé)
▪︎ Suivre l’exemple de l’Afrique où les pénuries énergétiques et l’absence de haut débit amènent à réfléchir les pratiques différemment comme exposé par le Pr Cheick Oumar Bagayako (Dr du Centre Digi-Santé-Mali)
▪︎Assigner un objectif de dépollution à sa stratégie d’innovation selon Benjamin Revcoleschi (Fujitsu France) : « la vague numérique est ultra puissante, la vague écologique plus fluctuante. Il faut donc que l’écologie soit au service du numérique, en s’orientant vers une innovation plus frugale. »

En cours de réflexion ou déjà bien engagées, toutes ces pistes doivent permettre une réduction de 40% des émissions d’ici à 2030. De quoi stimuler les porteurs de projet. Gageons que cette engagement apportera, aussi, une motivation supplémentaire pour attirer les meilleurs talents !

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06 Mar« Quel profil faut-il avoir pour travailler dans une startup ? » Anne Mascarelli


Tout le monde (ou presque) en rêve… mais sommes-nous tous faits pour travailler dans une startup ? Anne Mascarelli, Partner & Senior Consultant chez HTI, nous donne sa grille de critères pour répondre à cette question pas si évidente qu’elle n’en a l’air…

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06 Mar« Parlez le même langage, dans un recrutement aussi c’est important ! » Aleksandra Spiro


Témoignage d’Aleksandra Spiro, Consultante chez HTI, sur son parcours scientifique et la façon dont il l’aide dans sa mission de chasseuse de tête spécialisée dans les domaines de la santé.

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06 Mar« Faut il avoir peur du retour des expatriés ? » Arnaud Weill


Pourquoi les expatriés ont-ils du mal à retrouver un poste lorsqu’ils souhaitent rentrer chez eux ? Voilà un sujet qui questionne et pas seulement au sein du Cabinet HTI.
Arnaud Weill, Senior Consultant, plaide en faveur de ces profils très adaptés aux nouvelles modalités de collaboration.

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06 Mar« Pourquoi le manager fait-il appel au coaching ? » Rodolphe Langrand


Rodolphe Langrand, Coach certifié chez HTI, nous explique quelles sont les différentes situations où le coaching peut être une démarche très efficace au service du management.

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06 JuinRecruter dans la santé en 2022


Aujourd’hui, deux phénomènes concomitants viennent bousculer les règles du jeu et nécessitent un réajustement dans les politiques RH des entreprises :
– un bouleversement du secteur de la santé avec l’accélération de la transformation digitale des organisations pour trouver d’autres manières d’accéder au monde médical et/ou au patient. Doublé d’une perturbation des plannings initiaux des projets, notamment sur les mises sur le marché, les phases d’études cliniques ou le durcissement des règlementations. Résultat : une demande de compétences exponentielles pour répondre aux besoins d’une réadaptation du marché.
– des nouvelles attentes de la part des candidats qui demandent une plus grande autonomie dans la gestion du temps de travail, un équilibre vie privée/vie pro, des perspectives d’avenir clairement définies, une possibilité de mesurer leur valeur ajoutée/contribution effective au projet d’entreprise et, pour les plus jeunes, de se développer, y compris personnellement, dans le contexte professionnel…
 
Face à cette nouvelle donne, comment réagir ?

Pour mémoire, il est toujours capital de bien préciser le projet de l’entreprise, les missions liées au poste et les perspectives d’évolution. Ces considérations doivent être complétées par des éléments de réassurance sur la stabilité financière de l’entreprise et sa capacité à former ses collaborateurs pour les accompagner dans leur évolution. Mais plus important encore, il faut absolument aborder la raison d’être de l’entreprise, sa culture et ses valeurs dès le premier entretien. Cela renforce sa capacité d’attraction, notamment auprès de candidats de moins de 40 ans particulièrement sensibles à ces informations.
 
Si une expertise métier est recherchée, elle peut, sur certains postes, se trouver dans des secteurs distincts mais connexes à celui de l’entreprise qui recrute.
Plutôt que de rechercher des profils en miroir, il est parfois utile et enrichissant de jouer la diversité, de parier sur une certaine complémentarité.
Dans ce cas, on s’attachera à mettre en place un processus de on-boarding sur mesure pour pallier le manque de connaissance du secteur concerné.
 
Les nouvelles modalités de travail en distanciel permettent aussi d’aller chercher des candidats dans des zones géographiques plus éloignées. Le monde s’est soudainement élargi et on envisage plus facilement de trouver des compétences à l’International. Ces profils, envisageant le changement sous l’angle de l’opportunité plutôt que sous celui du risque, témoignent d’une agilité qui est un véritable atout pour l’entreprise. Dans un monde où tout s’accélère, il est important de réagir et de s’adapter au plus vite.

En conclusion, si la crise a changé la donne de façon très structurelle au niveau du recrutement et de la gestion des talents, elle offre aussi de réelles opportunités dès lors que l’on ajuste sa stratégie. Cela peut rejaillir très positivement sur la performance de l’entreprise.

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04 Mai« Comment faire se rencontrer les milieux de la tech et de la santé ? » Anne Mascarelli


Anne Mascarelli, Partner & Senior Consultant, nous livre ses recommandations pour que le monde de la technologie et le monde de la santé puisse collaborer sur des projets innovants.

Anne Mascarelli, Partner & Senior Consultant, nous livre ses recommandations pour que le monde de la technologie et le monde de la santé puisse collaborer... En savoir plus

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