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08 Mar« Quand la start-up doit elle revoir son organisation ? » Florence Château


5 motifs d’alerte :
❌ Augmentation du turnover
❌ Projets qui s’essoufflent 
❌ Des investisseurs qui hésitent
❌ Un conseil d’administration défiant
❌ Des frictions fréquentes entre dirigeants…

S’agit-il d’une perte de repère liée au développement de la start-up ou bien des signes avant-coureurs d’une crise structurelle? 

Il faut s’avoir quoiqu’il en soit reconnaître ces phénomènes et il est nécessaire d’agir avec clairvoyance.

Le coaching individuel permet de retrouver une posture agile, souple, nuancée, créative.

Au niveau collectif, le coaching accompagne l’équipe dirigeante afin d’identifier :
– ses objectifs communs, 
– ses complémentarités,
– la place de chacun pour conserver l’ADN de la start-up.
➢ Réunir des conditions pour prendre des décisions, définir une organisation et des process pour faire réussir l’entreprise.

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06 Mar« Gouvernance : quelle place pour les investisseurs suite à une levée de fonds ? » Edith Howard


Quelles places pour les investisseurs suite à une levée de fonds ? Comment recomposer de manière évolutive le Conseil d’administration après cette étape cruciale ?
Des interrogations auxquelles je dois régulièrement répondre dans le cadre de nos missions HTI – Healthcare & Technology International

Effectivement, cette étape cruciale pour une entreprise nécessite de repenser une organisation sur mesure et évolutive du Conseil d’Administration.
C’est aussi la conviction partagée par Pierre Belichard et Marie-Laure Bouttier du cabinet Enterome, , Simonetta Giordano de Simmons & Simmons et Emmanuelle Porte de Bird & Bird lors du CFO Day #1 organisé par France Biotech.

❓Oui mais comment s’y prendre ?
📈 Une bonne gouvernance offre de multiples opportunités. Elle peut constituer :
– Un relais de croissance
– Un élément de valorisation (notamment durant les levées de fond)
– Un facteur d’attraction des talents…

➢ Pour cela, elle doit avant tout reposer sur une formalisation claire du rapport entre les différentes parties prenantes, de la répartition du pouvoir et des responsabilités. Il ne faut surtout pas, par exemple, que le Conseil d’Administration s’immisce dans la gestion
quotidienne de l’entreprise, ni que les administrateurs se comportent comme des investisseurs.

➢ A contrario, un Conseil d’Administration doit être en capacité d’initier de nouvelles relations sur lesquelles le CEO pourra s’appuyer. Le rôle du Chairman sera en cela essentiel : véritable
médiateur, c’est à lui de trouver les consensus nécessaires au sein du CA et d’instaurer un
vrai dialogue avec le CEO.

💡 Quelques bonnes pratiques à retenir pour assurer une bonne gouvernance :
– Privilégier la qualité de l’information
Bien choisir sa granularité, vulgariser au maximum pour embarquer tout le monde, éviter les
crispations liées au manque de compréhension (surtout avec des profils diversifiés).
– Bien préparer le board package
– Adresser les ordres du jour suffisamment tôt, instaurer un dialogue entre le Chairman et le CEO bien en amont pour préparer un bon débat.
– Pratiquer la diversité au sein du Conseil d’Administration
– Accueillir un ou deux indépendants détachés du management.
Les meilleurs board members siègent dans différents conseils d’administrations et ont donc une vision très large des pilotages d’entreprises, ce qui représente également un intérêt pour les investisseurs.

⚠️ Reste la question délicate des conflits d’intérêts qui est souvent difficile à déterminer.
🗝 Une des solutions : le Chairman est l’administrateur indépendant.

👉🏻 Chez HTI – Healthcare & Technology International nous recrutons régulièrement des Chairmans et membres de Conseils d’Administration… Nous prenons bien en compte ces enjeux de diversité, de compétences et de loyauté pour garantir un Conseil d’Administration équilibré et efficace, au service du
développement de l’entreprise.

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06 Mar« La culture d’entreprise : une des 1ères clés pour attirer les talents » Anne Mascarelli


🔎 « Anne, comment attirer les talents dans mon entreprise ? » Voilà une question qui m’est régulièrement posée.
En miroir, les candidats s’interrogent souvent sur leur orientation professionnelle « Quels critères retenir pour être certain d’aller dans la bonne direction ? »
📖 Selon une étude réalisée en 2022 par HelloWork, les arguments les plus convaincants lors d’un recrutement sont les suivants :
– Le salaire (87%)
– La culture d’entreprise (83%)
– Les autres avantages financiers (68%)
La culture d’entreprise apparaît donc, et de plus en plus, comme un avantage concurrentiel de 1er ordre et ceci non seulement vis-à-vis des candidats mais également des collaborateurs, des clients et plus largement pour définir sa place dans la société : la fameuse raison d’être de l’entreprise.
Mais concrètement, c’est quoi la culture d’une entreprise ?
Il est difficile d’en trouver une définition officielle. Pour la qualifier, on évoque souvent l’histoire de l’entreprise et/ou de ses fondateurs, la mission et les objectifs de son activité ou alors les valeurs et les règles de conduite qui l’animent.
Pour ma part, voici les conseils que j’adresse fréquemment aux dirigeants qui réfléchissent sur le sujet :
✅ Il est plus important d’incarner la culture de l’entreprise que de la formaliser,
✅ La culture d’entreprise sera très mal perçue si elle se réduit à un simple outil marketing en vue d’une différenciation de positionnement par rapport à la concurrence,
✅ Il est capital d’inclure tout le monde dans la co-construction de la culture d’entreprise et de partir des dirigeants, 
✅ Elle doit être évolutive et il faut la revoir régulièrement pour vérifier son adéquation avec le vécu des parties prenantes,
✅ Enfin, et c’est pour moi le point essentiel, elle doit être authentique. Lors de mes missions pour HTI – Healthcare & Technology International je suis très vigilante sur ce point. Il s’agit d’être vrai : on ne réussit rien en faisant de fausses promesses.

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06 Mar« Comment attirer et fidéliser les talents dans une startup ? » Anne Mascarelli


👉 Et si une des réponses était non seulement la participation au capital de l’entreprise mais surtout son explication claire et transparente auprès de ses salariés ?

🗣 Ainsi, Mathieu SELVA-ROUDON, Associé, LPA-CGR avocats nous a présenté un panel très complet des outils d’accès au capital de l’entreprise lors de la 1ère édition du HEALTHTECH CFO DAY organisé par France Biotech.
Cette stratégie managériale (partage de la valeur avec ses collaborateurs vs l’intéressement qui captent les bénéfices) repose sur différentes options techniques (BPSPCE, AGA…), dont l’intérêt varie selon la taille et l’âge de l’entreprise.
🗝 Pour ma part, j’insisterai sur la philosophie de la démarche qui reste, selon moi, la clé de sa réussite.
Il est capital de faire un réel effort de communication en expliquant très précisément ce que l’on fait, afin de valoriser le dispositif. Souvent, le manque de transparence est dû au fait que tout l’interne n’a pas accès à l’incentive.

Il existe pourtant des solutions pour moduler les conditions d’accès et intégrer ainsi le maximum de collaborateurs dans la démarche. Dès lors, on pourra créer une véritable synergie, une mobilisation et une fierté d’appartenance à l’entreprise.

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06 Mar« Innovations : quelles répercussions peut-on craindre de la crise sur le développement des start-ups ? » Anne Mascarelli


Des experts dont Mathieu Grajoszex se sont exprimés sur ce thème lors de la Matinale Digital Pharma Lab

1 – Une volonté économico-politique porteuse
Beaucoup de nouveaux projets ont émergés dans le secteur de la santé ces dernières années. Pour Mathieu Grajoszex, ce n’est qu’un début. 
La santé numérique a démarré en 2013, avec la mise en place d’une base structurelle composée d’un excellent écosystème R&D, d’une belle stabilité des systèmes hospitalo-universitaires et d’investissements publics importants pour soutenir les activités R&D et former un socle.
Une France attractive 
La France passe au 1er rang mondial en investissement VC depuis quelques années.  La santé de nos capitaux s’améliore. Les enregistrements de brevets augmentent, notre attractivité de marché grandit, la filière s’industrialise (la création de startups est plus simple et les infrastructures sont boostées.)

2 – Face à ce succès, 2 réserves néanmoins :
Des nouveaux usages à installer…
La crise à l’hôpital témoigne d’une difficulté à accueillir la santé numérique. Bcp de startups, par ex, proposant l’amélioration de l’accueil des urgences ou du flux de patients à l’hôpital, se heurtent à des difficultés liées à l’évolution nécessaire des organisations.
Il y a un réel besoin d’améliorer les partenariats publics-privés. A ce titre, on voit apparaître bcp d’incubateurs pour forcer la collaboration entre public et privé – industriels et startups. Pour les VC, un effort doit être fourni pour des valorisations mieux maîtrisées, plus proches de la réalité.  
Diminution des investissements avec la crise, entrée dans une phase d’industrialisation…
Après une phase d’exploration, nous rentrons aujourd’hui dans une phase d’industrialisation, avec diminution des investissements en seed et – 13% d’opérations de levées de fond en 2022. Les startups devront s’adapter pour tenir, peut être aidées par de nouveaux écosytèmes qu’ils pourraient intégrer. Des grands industriels (ex : Air Liquide, Servier) mettent en place des programmes d’innovation forts, en partenariat par ex avec le monde universitaire.
L’innovation d’usage restera cependant portée par les startups.

3 – Et si le facteur humain était la clef du succès ?
Il faut équilibrer ce système. Mais au-delà, et peut être avant tout, c’est la capacité d’adaptation du monde hospitalier qui reste la grande question. Comment rendre l’hôpital plus agile ? 
En tant qu’experte en recrutement au sein du Cabinet HTI – Healthcare & Technology International, je m’interroge sur les talents nécessaires pour résoudre cette équation. Il sera intéressant de rechercher l’alliance avec des organisations professionnelles, car nous le savons tous aujourd’hui : replacer l’humain au cœur de l’innovation, savoir négocier et collaborer avec l’interne augmente significativement les chances de succès.  

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06 Mar« Qu’est-ce qu’une DTx (ou thérapie numérique) ? » Anne Mascarelli


➡️ Si la question est excitante, la réponse est aujourd’hui complexe voire décevante. 
Mathieu Grajoszex président du Digital Medical Hub, n’hésite pas à parler d’un terme « fourre-tout », sans consensus international, ni même européen, dans sa désignation. 
 
▶️ L’enjeu est pourtant capital : une terminologie claire permettrait le remboursement de ces solutions et une place reconnue dans le système de santé.

Paradoxalement, une définition officielle existe, celle de la DTx Alliance : Les thérapies numériques offrent des interventions médicales directement aux patients à l’aide de logiciels fondés sur des preuves et évalués cliniquement pour traiter, gérer et prévenir un large éventail de maladies et de troubles. Mais elle exclue des solutions qui ne passent pas par des essais cliniquesrandomisés. Quid des propositions qui démontrent un réel bénéfice sur la qualité de vie des patients mais ne passent pas par ces circuits de validation ? 
 
De multiples initiatives sont en cours pour tenter de clarifier la situation comme par exemple aux USA avec une tentative de dénomination de sous-catégories au fil des innovations du secteur… mais si celles-ci sont signifiantes d’un point de vue industriel, marketing, elles ne le sont pas forcément du point de vue thérapeutique.
 
La solution d’un label semble également faire consensus mais se heurte à de fortes disparités dans les parcours et les cultures sanitaires des différents pays européens…

🟢 Alors comment avancer ? Etienne Lepoutre DG de Bliss DTx et Maryne Cotty-Eslous co-fondatrice et PDG de Lucine ont rappelé, lors de la journée « DTx France 2022 » organisée par TechToMed, l’objectif principal : permettre aux patients d’accéder au plus vite à ces innovations. Les premiers remboursements seraient perçus comme un gage de confiance nécessaire pour les prescripteurs comme pour les bénéficiaires… et j’ajouterai également pour les recrutements. Ces considérations rendent compte d’une urgence que le cadre législatif en cours d’élaboration devraient prendre en considération.

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06 Mar« Levées de fonds en santé : investissements conscients ou bulle spéculative ? » Anne Mascarelli


Telle est la question posée au sujet du seuil atteint récemment par les levées de fonds en Europe dans la santé digitale (4 milliards d’euros).

Yahel Halamish, Armelle Graciet, Catherine Boule, Pascal Lardier et Daniel Szeftel ont répondu à cette question cruciale pour l’avenir du secteur lors du dernier grand débat de l’ Université de la e-santé

📌Constat : cette croissance est une tendance de fond, portée par la crise sanitaire qui a permis une acculturation générale de la population et l’atteinte d’un bon niveau de confiance de la part des patients.

📌Tendances :
La téléconsultation, l’imagerie médicale, l’ophtalmologie et plus récemment les maladies mentales apparaissent comme des domaines de prédilection.
L’analyse de la donnée dans un but de personnalisation du soin ou de digitalisation du traitement est également très dynamique mais cette tendance va se stabiliser dans un futur proche.

📌Conseils des investisseurs à destination des porteurs de projets :
– Bien travailler la finalité médicale du projet même si le projet n’a pas encore été validé en tant que Dispositif Médical,
– Travailler sur une road-map claire,
– Afficher une ambition internationale.

En tant que recruteuse, je ne peux que me réjouir de ces conseils qui constituent également d’excellents arguments pour attirer les talents !

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06 Mar« Métavers : rêve ou cauchemar pour les acteurs de santé ? » Anne Mascarelli


80% des actes médicaux pratiqués aujourd’hui pourraient se faire à distance.

→ Il n’est pas question cependant que l’offre de soins virtuels remplace l’offre existante. Il s’agirait davantage de services additionnels.

L’univers virtuel semble plus efficace dans certaines situations : des maladies mentales ou  des affections dont on a dû mal à parler.
→L’avatar permet d’aborder les sujets avec pudeur et le patient peut ainsi exprimer d’autres choses dans le monde virtuel.
→La collaboration médecin/patient en est transformée, lève des tabous et permet un meilleur diagnostic.

Le métavers faciliterait les rencontres et les interactions.
→Il offre notamment des espaces de formations et d’échange entre pairs : professionnels de santé, patients.
→Il permet également d’envisager une politique de prévention plus impactante vis-à-vis des jeunes très habitués à ces univers virtuels.

Si ces nouvelles propositions nous semblent appartenir encore au registre de la fiction, sachez que la première cité de soins virtuels a été présentée à Dubaï en janvier dernier et qu’un 1er hôpital ainsi que quelques laboratoires pharmaceutiques y sont déjà implantés.

Sur le plan juridique, deux options sont en cours d’évaluation concernant ces futures pratiques : soit la création d’un nouveau droit, soit la prolongation de l’état de droit existant dans le monde réel applicable au monde virtuel.

Autant de questions débattues  la semaine dernière lors l’Université de la santé
avec  le Dr Michael J. Kaldasch aimedis.io, Professor Shafi Ahmed Médecin chef Medical Realities, Maud Lambert Avocate et Christophe Jauquet Expert en santé, auteur de l’ouvrage « Healthusiasm »

En tant que coach et experte en recrutement, je m’interroge sur les attendus que ce monde virtuel engendrera notamment en termes de soft skills.
Comment renforcer notre humanité, susciter la confiance, cultiver courage et engagement dans ces nouveaux univers relationnels ?

Et vous qu’est-ce que tout ceci vous inspire ?

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06 Mar« L’E-santé peut-elle être écologique ? » Anne Mascarelli


De quoi s’agit-il précisément ? Comment peut-on décarboner la santé ?

Voilà l’un des premiers thèmes abordés lors du cycle des conférences de Université de la e-santé cette année à laquelle j’ai participé et représenté HTI – Healthcare & Technology International
Je vous restitue et résume les pistes développées par les intervenants.

➣Selon une étude du Shift Project, 8% des émissions de gaz à effet de serre en France seraient générés par le secteur de la santé. C’est plus que l’aviation civile, et ce chiffre évolue de 6% par an. Il y a donc urgence… mais quels sont les leviers pour agir ?

▪︎ Favoriser l’économie circulaire, en recyclant par exemple le matériel informatique comme le propose Yannick Le Port (Olinn IT)
▪︎ Instaurer des mesures et plaider pour une utilisation du numérique raisonnée comme le suggère Nathalie Baudinière (Agence Numérique de Santé)
▪︎ Suivre l’exemple de l’Afrique où les pénuries énergétiques et l’absence de haut débit amènent à réfléchir les pratiques différemment comme exposé par le Pr Cheick Oumar Bagayako (Dr du Centre Digi-Santé-Mali)
▪︎Assigner un objectif de dépollution à sa stratégie d’innovation selon Benjamin Revcoleschi (Fujitsu France) : « la vague numérique est ultra puissante, la vague écologique plus fluctuante. Il faut donc que l’écologie soit au service du numérique, en s’orientant vers une innovation plus frugale. »

En cours de réflexion ou déjà bien engagées, toutes ces pistes doivent permettre une réduction de 40% des émissions d’ici à 2030. De quoi stimuler les porteurs de projet. Gageons que cette engagement apportera, aussi, une motivation supplémentaire pour attirer les meilleurs talents !

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06 Mar« Quel profil faut-il avoir pour travailler dans une startup ? » Anne Mascarelli


Tout le monde (ou presque) en rêve… mais sommes-nous tous faits pour travailler dans une startup ? Anne Mascarelli, Partner & Senior Consultant chez HTI, nous donne sa grille de critères pour répondre à cette question pas si évidente qu’elle n’en a l’air…

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