🧐 Je m’interroge et vous livre quelques pistes sur les possibles évolutions.
➢ Après la taxe imposée aux laboratoires sur les visites médicales, l’arrivée des génériques, le manque de médecins, le covid a encore amplifié la baisse des visites des délégués médicaux, les stoppant même en pleine période d’épidémie.
➢ Dans le même temps, les médecins se sont emparés des outils digitaux : 95% des médecins effectuent leur recherche scientifique sur internet en 2021 (source Mc Kinsey / Smart Pharma).
➢ Les usages ont donc changé, que ce soit pour les médecins et les patients.
❓ Se pose alors la question : comment le laboratoire, via ses délégués médicaux, peut-il encore rencontrer des médecins qui refusent des visites, imposent des créneaux horaires réduits, s’informent scientifiquement sur internet ?
🧑💻 Pourtant, 58% des médecins français considèrent que les interactions à distance sont moins bien que celles en personne (Etude de McKinsey – Octobre 2020).
🤝 La rencontre avec le visiteur médical reste un outil stratégique pour les laboratoires.
➢ Il s’agit alors de redéfinir les contours de cette visite médicale.
L’objectif est de la proposer plus qualitative, avec une information de meilleur niveau et un discours ciblé suivant le profil, les usages et la sensibilité du médecin.
🗣💻 Mais les délégués médicaux doivent également compléter leurs visites qui vont devenir plus difficiles, par des interactions à distance et le recours aux différents canaux digitaux : offre de webinar, rencontres en visio sur des sujets précis, supports vidéos, emailings, newsletter.
Ils doivent aussi être en mesure de fournir des outils éducatifs pour améliorer le parcours du patient, son adhésion au traitement et son bien-être.
Avec le manque de médecin et l’information en ligne, le patient aussi a changé ses usages. Il devient directement un interlocuteur, souvent via les associations de patients qui interviennent dans les parcours de soins.
Le visiteur médical a alors sa place, il devient un relais, au niveau local, de tout un écosystème.
💡 Face à ces changements, le visiteur médical doit relever plusieurs défis :
– Trouver le bon équilibre entre informations qu’il peut adresser en distanciel et visites personnelles.
– Se former aux nouveaux usages digitaux que ces changements occasionnent.
– Acquérir une connaissance scientifique de meilleur niveau.
– Jouer un rôle d’animateur au coeur d’un nouvel écosystème.
👉 Se pose alors une question : faut-il créer de nouvelles formations ou un nouveau profil de poste au sein des laboratoires pour apporter aux médecins l’information utile aux deux parties ?
➢ L’équipe HTI – Healthcare & Technology International peut répondre à ces nouveaux besoins en sélectionnant les profils adaptés.